Pour réaliser une impression de haute qualité, le fleuve n’est pas toujours tranquille. Quelques embûches viennent se mettre en travers de votre passage. Pour proposer à vos clients un résultat optimal, on vous dévoile nos dix meilleurs conseils pour réaliser une impression graphique réussie.
1- Les règles de base de l’impression graphique
Les impressions professionnelles regroupent toutes les démarches commerciales, marketing ou publicitaires. C’est pourquoi il existe quelques règles à ne pas négliger. La création graphique de vos supports de communication va ainsi comporter images et textes. Alors, ces derniers devront être minutieusement revus avant l’impression. Les textes devront être relus, si possible par une tierce personne, afin de ne laisser passer aucune faute d’orthographe, de frappe ou de ponctuation. Pour le visuel, c’est le logiciel qui va se charger de rendre la création graphique parfaite. Il faudra penser à la vectorisation du visuel et de la typographie, aux couleurs, au mode colorimétrique, etc. Bref, la règle de base de l’impression est simple : pensez à vérifier votre fichier final avant d’envoyer les fichiers de vos clients. De plus, les règles appellent également à faire attention à la réalisation globale avant envoi en impression. Cette dernière est déterminante pour un rendu optimal.
2- Les logiciels pour une création graphique réussie
Illustrator : meilleur ami des graphistes, il est un logiciel de création graphique vectorielle. Pour réaliser une création graphique, il est essentiel. L’un des avantages à souligner est l’indépendance à la résolution. Cela signifie que l’image ne se détériore pas quand on l’agrandit ou la rétrécie. Les images dites vectorielles sont ainsi adaptées à la création d’un document papier ou à celle d’illustration pour internet. Pour la réalisation du visuel d’impression, les graphistes conseilleront fortement d’utiliser en priorité Illustrator. Pour une réalisation parfaite et complète, vous pourrez associer ce logiciel à Photoshop.
Photoshop : logiciel de retouche, il est le quotidien de nos amis graphistes et amoureux de design. Ce logiciel est sûrement l’un des plus utilisés dans le monde de la communication et du marketing. Il est l’outil qui a révolutionné la photographie et la publicité en tout genre. Utilisé généralement pour le traitement des photographies numériques, il peut également être idéal pour la création d’images. Accompagné d’Illustrator, il propose du design créatif incroyable. Photoshop travaille sur des images matricielles, composées de pixels. Logiciel irremplaçable, il est essentiel à toute bonne création graphique. L’avantage : la résolution peut être choisie.
3- Les données techniques à respecter impérativement
Pour chaque produit, chaque finition et chaque option d’impression, il existe des données techniques à respecter. Ces dernières sont essentielles au résultat optimal de l’impression de vos prospects. Pour chaque outil disponible à l’impression, ces données sont indiquées à droite de la fiche produit une fois que vous avez cliqué sur « obtenir mon tarif ». Par exemple pour une carte de visite simple les bords perdus, les bords de sécurité, la résolution, le format, l’échelle, le type d’impression, la hauteur et la largeur à fournir sont indiqués. Toutes ces données, ainsi que le conseil pour un résultat optimum sont alors à prendre en compte. Lors du contrôle des fichiers, certaines de ces données sont vérifiées, de plus elles assurent une impression de haute qualité. C’est pourquoi la personne en charge du design doit les connaître dès la création du visuel.
4- Le mode colorimétrique de l’impression
Lors de toute impression, vous entendrez parler de « mode colorimétrique », mais de quoi s’agit-il ? Ce mode va déterminer les couleurs de la création visuelle. Dans tous les cas, nous vous conseillons d’utiliser le mode CMJN (ou CMYK en anglais) pour les impressions et le RVB pour le web. Si le RVB réduit la taille du fichier tout en conservant l’intégrité des couleurs, le CMJN lui attribue un pourcentage de couleur à chaque pixel de l’image. Lors des lancements en impression des produits de vos prospects, vous entendez souvent parler de quadrichromie. Et bien ce procédé d’impression est celui qui utilise de CMJN. Que vous choisissiez de travailler sur Photoshop ou Illustrator, vous pourrez choisir entre les deux modes colorimétriques.
5- Les formats acceptés et l’enregistrement de l’image
Lorsque la réalisation de création graphique sera terminée, les fichiers devront être enregistrés pour un envoi en impression. C’est à ce moment-là qu’il faut prendre connaissance des formats acceptés lors de l’enregistrement du fichier final. Pour les impressions de vos prospects nous acceptons les PDF, JP(E)G ou TIF(F). Néanmoins, nous conseillons toujours d’envoyer les fichiers au format PDF. La qualité du rendu final n’en est que plus qualitative puisque toutes les informations de la création graphique seront visibles. En effet, généralement utilisé pour les documents, il permet une transparence totale sur les polices utilisées, les possibles traits de coupe, etc. A contrario un fichier JPG ou TIF ne proposera qu’une image bloc, sans informations distinctes. C’est pourquoi le format PDF est optimal pour les impressions graphiques.
6- Des gabarits pour chaque produit
Pour chacun des produits proposés en impression, vos clients pourront réaliser leur création graphique sur un gabarit comprenant bords perdus et bords de sécurité. Nous conseillerons toujours de procéder avec le gabarit, puisque ainsi les données techniques seront respectées et l’impression sera de très haute qualité. Pour télécharger le gabarit, il suffira de choisir le produit et un de ses formats prédéfinis. Le gabarit devra alors être défini en calque seul sur les logiciels de design. En effet, les tracés du gabarit devront être supprimés avant l’envoi des fichiers pour l’impression, ce sera donc plus simple de supprimer un calque que de gommer tous les tracés.
7- Attention à la résolution des fichiers
Lors de l’impression d’un produit, la résolution de la création graphique est essentielle. Pour une impression réussie, vous devez impérativement prendre en compte la résolution finale du fichier. Les images sont composées de pixels, des petits carrés qui ne peuvent être remplis que d’une seule couleur. La résolution est le rapport entre le nombre de pixels et la dimension du fichier. Dans le monde de l’imprimerie, elle est exprimée en DPI (qui signifie points par pouce en français). Pour des cas précis comme une impression, des résolutions sont demandées. Si pour une image web ce sont 72 dpi qui seront demandés, pour un imprimé c’est une image de 300 dpi qui sera de vigueur. Grâce à cette seconde donnée, le jeu sur les dimensions n’endommagera pas la qualité du visuel.
8- Bien faire la distinction dans le nom des fichiers
Dépliant, carte de visite, prospectus, bâche et autres produits peuvent être imprimés en recto/verso. Si vos clients choisissent cette option d’impression, il faudra alors prêter une attention toute particulière à la nomination de chaque fichier. Ainsi, nous vous proposons deux façons de procéder. La première est idéale si les exemplaires sont identiques, il faut utiliser des codes simples (V1 pour verso 1 et R1 pour recto 1, ainsi de suite). Si ces exemplaires identiques comportent des options d’impression, il faut ajouter l’initial. Pour de la dorure à chaud : DR1 / DV1, etc. En utilisant ces codes-là, l’ordre des fichiers sera parfaitement compris lors de l’impression.
Néanmoins pour certaines impressions, le nombre d’exemplaires des fichiers peut varier. Ainsi pour simplifier l’impression et assurer un bon ordre, vos clients devront utiliser un code réunissant quantité et type (recto ou verso). Par exemple, pour 1 x 500 exemplaires sans option il faudra renommer le fichier « 500R1 », soit 500 exemplaires du recto 1 ou « 500V3 » soit 500 exemplaires du verso 3. Si des options d’impression s’ajoute, il faudra également ajouter la lettre : 500DR1 / 500DV3 (pour de la dorure à chaud).
9- Comprendre le BAT (Bon à Tirer)
Le fameux bon à tirer, mais qui est-il vraiment ? Pour vous expliquer simplement, le BAT nous sert à simuler votre impression afin de valider les fichiers que nous avons reçus. Il s’agit d’une épreuve contractuelle. Une fois mis en place, ce document vous est envoyé afin que vous puissiez vérifier la conformité de l’impression de vos prospects. Si vous n’êtes pas sur du respect des caractères techniques, le BAT est essentiel. Une fois ce document reçu, vous devrez le valider si tout est ok ou le refuser si quelque chose ne convient pas. Dans le premier cas l’impression est lancée. Dans le second cas, un lien sera envoyé pour que de nouveaux fichiers puissent être envoyés. Il est vrai que le bon à tirer est idéal pour rassurer vos clients et pour détenir une impression optimale. De plus, c’est un document très compréhensible grâce à la légende qui l’accompagne.
10- Réussir le téléchargement de ses fichiers
Les fichiers d’impression sont à télécharger une fois que vous avez ajouté votre produit au panier et que vous avez validé votre commande. L’enregistrement des fichiers se fait très rapidement et de manière très simple. Néanmoins, pour pouvoir les enregistrer, il est essentiel que ces derniers répondent aux critères techniques demandés. Et oui, quand l’équipe reçoit vos fichiers elle réalise un contrôle : le format d’enregistrement, le format fini, les fonds perdus, le nombre de visuels reçus, le nombre de couleurs qui le constituent ou encore la résolution.
Afin de télécharger correctement les fichiers de vos prospects pour l’impression, il est primordial de vérifier s’il est à la bonne taille (vérifier la zone de support), s’il est au bon format (JPG, PDF, TIF) et surtout au bon poids (maximum de 200Mo).
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